Perdre son temps, c'est la plus merveilleuse façon de le gagner
Malgré qu'y en a qui disent que le temps, c'est de l'argent.
Hello ! J’espère que tout se passe bien pour toi !
Cette semaine, je voudrais te parler d’une vidéo que j’ai croisée “par hasard” sur Instagram et qui m’a pas mal parlé. Mais avant ça, story timmmme comme disent les influenceuses sur Insta.
Il y a quelques mois, une cliente m’envoie ce message :
Ce matin, j’écrivais à un employeur et je me rendais compte que j’écrivais bien, que je ne faisais pas de faute d’orthographe, j’ai même mis des traits d’humour dans ma candidature.
En me relisant, je me suis dit “il y a de fortes chances qu’il me rappelle”, puis dans la foulée “mais j’ai trop de la chance d’avoir toutes ces connaissances”. Je me suis rendu compte que c’était vraiment ça la vraie richesse, et ça n’avait rien à voir avec l’argent.
C’est vraiment l’un des éléments-clés de mon coaching sur la relation à l’argent : une fois qu'on se libère de nos peurs (surtout celles liées à l’argent), on commence à voir la Vie avec des lunettes toutes neuves.
Bernard a tout pigé
Sur ce sujet de la richesse, je voulais te partager cette vidéo de Bernard Montangero, artiste multifacettes suisse, qui raconte sa conception de la vie à la chaîne RTS :
Paix à son âme (Bernard nous a quittés en 2010), et même s'il avait ses petites projections négatives sur l'argent, son message sur la liberté résonne fort chez moi :
Vivre bien sa vie, c’est pas avoir de l’argent. La vivre bien, c’est vivre. Prendre son temps, boire un verre, discuter comme on fait maintenant, aller se balader, rien foutre ! Perdre son temps, c’est la plus merveilleuse façon de le gagner.
Ça me parle d’autant plus que je suis en train de quitter Paris pour le Pays basque et en l’espace de quelques semaines là-bas, j’ai l’impression d’avoir eu une RÉVÉLATION.
Pourtant, je suis un gamin de la campagne ! J'ai grandi dans le Nord, collé à la frontière belge, donc la nature, je croyais connaître. Mais non.
Treize ans à Paris (dont 5 à plein temps), et cette métropole survoltée m'a tout simplement fait oublier ce que ça fait de voir un horizon qui n'est pas bouché par des immeubles. Cette densité humaine, ce bruit constant, cette agressivité latente... ça m’a transformé, et pas forcément en mieux.
La mer, ma thérapie secrète
J'aurais dû m'en douter avant : à chaque retour près de l'océan, mes batteries se rechargeaient instantanément.
Mais cette sensation, je l'avais rangée dans la case "moments exceptionnels" : les vacances en famille, ma semaine annuelle "seul face à la mer" pour méditer sur mes projets futurs, autant de petites parenthèses avant de replonger dans le tumulte parisien.
Jamais, JAMAIS, je n'aurais imaginé que je pouvais faire de ces moments ma réalité quotidienne.
Mes croyances limitantes (ou : les mensonges que je me racontais)
Pourquoi cette déconnexion entre mon bonheur évident et mes choix de vie ? Des croyances limitantes bien sûr ! Ce petit dialogue interne qui tournait en boucle :
"Dans les médias, faut être à Paris"
"C’est mieux d’avoir les gens face à moi dans mon canapé pour de meilleures interviews"
"Le networking, c'est dans les coffee shops du 11ème que ça se passe" (j’me disais pas vraiment ça mais tu vois l’idée)
Bref, je m'étais convaincu que cette vie au contact de la nature était incompatible avec une carrière épanouissante dans mon domaine.
La révélation (mieux vaut tard que jamais)
Aujourd'hui, j'en suis persuadé : non seulement je peux gagner de l’argent avec mes podcasts, mon coaching et cette newsletter que tu es en train de lire (tu peux me soutenir en t’abonnant !), mais je peux le faire avec l'océan Atlantique et les montagnes pyrénéennes comme collègues de bureau.
Et toi, as-tu des croyances limitantes qui t’empêchent de vivre la vie dont tu rêves vraiment ? Si tu veux qu’on bosse ensemble sur le sujet, fais-moi signe → sur cette page si tu es freelance ou entrepreneur·e ou sur celle-ci si tu es salarié·e.
À la semaine prochaine, les pieds dans le sable et la tête dans les projets.
Fabrice